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Ce samedi 25 octobre 2008, dans le cadre du « Festival des Libertés » organisé à
Bruxelles par plusieurs associations (« Bruxelles Laïque », « Unie Vrijzinnige
Verenigingen » et le « Centra Morele Dienstverlening Brussel-Jette »), en
collaboration avec la Ligue des Droits de l’Homme, dans le cadre de la
campagne « 10-20-60 », un débat a eu lieu sur le thème de la liberté de
circulation et d’installation en Belgique, en Europe et d’une manière plus
globale encore, en Occident. Ce débat était intitulé « Circulations interdites ».
Ce débat voulait questionner une vision largement ouverte par rapport au droit
fondamental de tout être humain quant à la liberté de circulation et
d’installation, mais sans perdre de vue que, comme beaucoup d’autres pays
occidentaux, la Belgique dispose de « systèmes », législatifs et autres, qui
enfreignent ce droit, ou même le dénient totalement.
Il s’agissait de « réfléchir à une politique d’immigration, adaptée à la situation
mondiale actuelle, qui permettrait aux personnes d’arriver régulièrement sur le
territoire et d’éviter les drames que nous connaissons aujourd’hui. »
(citation extraite du programme du « Festival des Libertés »)
A cette occasion, j’ai été témoin de ce sentiment de « haine de l’Occident » dont
parle Jean Ziegler. En effet, c’est le titre qu’il a choisi de donner à son nouveau
livre et il était à Bruxelles cette même semaine pour le présenter aux médias.
J’ai eu l’opportunité de l’entendre lors d’une conférence organisée au Théâtre de
la Vie dans le cadre du cycle « Témoins de notre temps ».
Ce samedi soir, après plusieurs prises de parole par les quatre personnalités
invitées au débat introduit et modéré par Mathieu Bietlot, coordinateur
sociopolitique de « Bruxelles Laïque », la première intervention d’une personne
du public s’adressait plus particulièrement à Monsieur Freddy Roosemont,
Directeur général de l’Office des Etrangers et représentant de Annemie
Turtelboom, Ministre de la politique d’Asile et de l’Immigration, mais aussi à
Madame la Ministre Marie Arena, en charge de l’Intégration sociale, des
Grandes Villes et des Pensions, compétente à ce titre en ce qui concerne
l’accueil des étrangers, migrants, réfugiés, demandeurs d’asile ou non, sanspapiers
ou non.
Un homme jeune, entre 30 et 40 ans, plus jeune peut-être, africain, noir, a
demandé la parole.
Il a dénoncé la politique d’immigration choisie, telle qu’évoquée quelques
instants auparavant par Monsieur Roosemont. Celle-ci, d’après ses dires,
pourrait être mise en oeuvre dans un avenir plus ou moins proche, non seulement
par la Belgique, mais également par l’ensemble de la Communauté Européenne,
qui se verrait dès lors « officiellement » compétente dans le domaine de la
circulation et de l’installation des personnes étrangères sur son territoire.
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